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Un rêve limpide.

#1
Rêver de liberté, passer telle une ondée
Un jour d’été perdu sous des flots imprévus
Pouvoir me réfugier, au cœur des objets
Oubliés dans les rues, par tous ces inconnus
Qui foulent ma maison ou est-ce une prison ?
Ils regardent ailleurs, car ils ont un peu peur
De voir de ces raisons qui minent la vision
Puisque cette demeure, n’est qu’en fait qu’un leurre.

Si je pouvais sans ailes, atteindre un jour le ciel
Vivre dans un nuage, qui de tout temps voyage
Et parfois tomber frêle, sur un front qui ruisselle
D’un amour volage, d’une envie de partage,
Enfin m’épanouir au reflet d’un sourire
Que je n’ai plus depuis, ce fameux jour de pluie
Ou j’ai dû me construire, au coin de cet empire
Un pitoyable abri de carton, de débris.

Si on me permettait, une fois dans l’année
D’être une goutte d’eau, dans un océan chaud
Me blottir, me noyer, dans des bras familiers
Rouler dans le chaos des gestes amicaux.
Ne subir l’orage, le froid qui s’en dégage
Devenir liquide et m’abattre limpide
Sur ce trottoir en nage, où je suis pris en otage
Par cette vie fétide de misère et de vide.
 

troubadour

Maître Poète
#3
Rêver de liberté, passer telle une ondée
Un jour d’été perdu sous des flots imprévus
Pouvoir me réfugier, au cœur des objets
Oubliés dans les rues, par tous ces inconnus
Qui foulent ma maison ou est-ce une prison ?
Ils regardent ailleurs, car ils ont un peu peur
De voir de ces raisons qui minent la vision
Puisque cette demeure, n’est qu’en fait qu’un leurre.

Si je pouvais sans ailes, atteindre un jour le ciel
Vivre dans un nuage, qui de tout temps voyage
Et parfois tomber frêle, sur un front qui ruisselle
D’un amour volage, d’une envie de partage,
Enfin m’épanouir au reflet d’un sourire
Que je n’ai plus depuis, ce fameux jour de pluie
Ou j’ai dû me construire, au coin de cet empire
Un pitoyable abri de carton, de débris.

Si on me permettait, une fois dans l’année
D’être une goutte d’eau, dans un océan chaud
Me blottir, me noyer, dans des bras familiers
Rouler dans le chaos des gestes amicaux.
Ne subir l’orage, le froid qui s’en dégage
Devenir liquide et m’abattre limpide
Sur ce trottoir en nage, où je suis pris en otage
Par cette vie fétide de misère et de vide.
Bien que c'est triste, un sentiment d'être seule, de passer inaperçue , ce sentiment d'aimer de se confondre avec les autres le rend encore plus beau et d'avantage humain.
 

agrego

Maître Poète
#5
Sur ce trottoir en nage, où je suis pris en otage
Par cette vie fétide de misère et de vide.

oui mais alors un conseil il faut changer de trottoir!!!lol

ton poème est criant de vérité et demande à être lu et relu....et combien de personnes ne détournent pas le regard quand elles voient un clodo sur son carton avec un litron??

quelle belle écriture....d'une limpidité!!!

Amitiés ad noz vad

Agrégo
 
#7
Plonger au coeur d'un rêve, à travers la pluie, par le souffle de la survie,
ta plume dans son encrier, le fait, s'y livre,
avec beaucoup d'empathie et poésie,
en peignant un drap de douceur et d'évasion, sur les aspirations muettes
de cet être si peu considéré, laissé pour oublié, pire que certains objets.

Merci pour ce soutien et tes mots profonds Meryem,
un Joli Bravo également pour tes doubles rimes par vers, et également en rimes croisées,
qui représentent un travail certain!
Gros bisoudoux